14/03/2016

Wire, chiffrée de bout en bout

La solution open source se présentant comme une alternative à Skype met en place le chiffrage de bout en bout des communications.

Entre les politiques sécuritaires des états et la volonté des particuliers de protéger leur vie privée, les questions sur le chiffrement ne cessent de remplir nos fils d’actualité. Issu d’une culture de lutte libertaire contre des multinationales fondant leur hégémonie sur l'utilisation de technologies fermées et propriétaires, Le monde de l’open source a évidemment choisi son camp. Parmi les initiatives visant à protéger les communications des particuliers, Wire, startup suisse éditrice de l’outil de communication éponyme lancé en 2014, annonce le renforcement de la sécurité de son application de messagerie instantanée open source et gratuite.

La solution, disponible pour les plateformes Windows, Mac OS X, Android et iOS, est également disponible en ligne et « se propose comme une alternative à d’autres entreprises qui cherchent à monétiser les utilisateurs grâce à la vente des données du client ». Le modèle économique de l’entreprise est fondé sur la vente de service haut de gamme, dès lors que la masse critique des utilisateurs sera atteinte.

Un chiffrement de tous les domaines fonctionnels

La version 2.5 de l’application met donc l’accent sur la sécurité après avoir enrichi les fonctionnalités sociales de la messagerie. Le chiffrement de bout en bout concerne tous les domaines de l'application : les appels vidéo, le texte, de l’audio et des fichiers partagés. La société Wire utilise le protocole de gestion des clés cryptographiques Axolotl ainsi que le protocole de chiffrement Off-the-Record (OTR) pour les messages texte, WebRTC pour la voix, avec le protocole DTLS (Datagram Transport Layer Security) pour la négociation des clés et l’authentification , mais aussi que le protocole SRTP (Secure Real-time Transport Protocol) pour le transport des médias chiffrés.

Un stockage en suisse

Les données des utilisateurs de Wire sont stockées dans des fermes de données en suisse. Quel intérêt me demanderez-vous ? La société insiste sur ce point, puisque la loi s’appliquant sur les données utilisateurs sera la loi helvète, beaucoup plus contraignante que les lois nord-américaines pour les organismes souhaitant accéder aux données des utilisateurs. Et si on s’ouvrait un compte en suisse ?

Source : wire.com

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