Chose promise, chose due ! Promise lors d’un keynote Apple le mois dernier, Apple a rendu open source une version de CareKit, une plateforme logicielle conçue pour aider les développeurs à améliorer les applications de gestion de santé personnelle.
Quatre applications développées par des sociétés tierces incorporent déjà la technologie CareKit. Ces dernières ont d’ailleurs été mises à jour jeudi dernier :
Alors qu’il existe déjà des centaines d’applications sur le marché du suivi personnel de la santé, la firme à la pomme veut marquer son entrée avec un écosystème des programmes de traitement. La firme ne souhaite pas développer les applications elle-même, mais développe un ensemble d’outils et de patron d’application, dénommé CareKit, que les sociétés du secteur médical peuvent utiliser pour créer leurs propres programmes. CareKit est composé de quatre modules, conçus par Apple et supposés refléter l’expérience de gestion des conditions de santé. Les possesseurs d’iPhone peuvent utiliser les applications développées sur la base de CareKit pour consigner leurs prescriptions médicamenteuses ou programmes d’exercices, suivre les symptômes, ou visualiser leurs progrès en regard des étapes d’un plan thérapeutique.
Les utilisateurs peuvent facilement collecter les données et les partager avec leur médecin traitant et des membres de la famille. Le module « Connect » de CareKit permet la création de rapports au format PDF, simple à partager par message électronique ou fax. Le suivi des symptômes peut consister en un simple questionnaire, mais aussi être complété par des capteurs intégrés à l’iPhone, l’iWatch ou d’autres périphériques connectés pour accroître le domaine d’application du suivi. Les gyroscopes et accéléromètres des smartphones peuvent être utilisés pour suivre la portée des mouvements dans le cadre d’une thérapie fondée sur les exercices physiques. L’adjonction d’accessoires permet de réunir des données concernant le poids, le rythme cardiaque ou la pression artérielle.
Thomas Goetz, CEO et cofondateur de Iodine, la société localisée à San Francisco et créatrice de l’application Start commente : « En tant que développeurs, nous choisissons et retenons quel module fonctionne le mieux pour nous et le personnalisons, le modelons comme nous le souhaitons. Iodine a conçu Start pour donner aux utilisateurs plus de pouvoir sur un processus d’essais et d’erreurs parfois douloureux alors que près d’un antidépresseur sur trois ne fonctionne pas individuellement. Le démarrage d’un traitement par anti dépresseur est souvent un parcours en soi. Nous voulions éclairer cette boîte noire que représente l’expérimentation d’une nouvelle médication pour un patient en fournissant une plateforme pour passer au travers ce chemin et accomplir son objectif ».
Source : www.apple.com