Selon un rapport de LzLabs 94 % des chefs d’entreprise consultés prévoient l’abandon du système centralisé mainframe en raison des surcoûts engendrés et du manque de souplesse du système.
Même si les systèmes centralisés sont encore très présents certains secteurs économiques comme les banques et assurances et les télécommunications, la fin des systèmes mainframe semble bel et bien à l’agenda des grandes entreprises. En effet, le mainframe a si peu évolué ces dernières années que le décalage avec les technologies open source et du Cloud sont de plus en plus flagrant. Ces derniers progressent dans tous les secteurs de l’industrie du développement logiciel et des services nécessitant un besoin important en stockage et traitement de données. Bien que les analyses ne cessent de prédire la fin du mainframe et que cette arlésienne tourne parfois à la farce, le dernier rapport de LzLabs tant à concrétiser la fin du règne d’un système qui n’a su s’adapter aux besoins modernes des nouvelles technologies.
Une enquête de LzLabs en partenariat avec Microsoft s’est donc intéressée aux leaders de l’informatique parmi les plus grandes entreprises mondiales qui utilisent toujours des systèmes de type mainframe. Le constat est sans appel : 94 % des chefs d’entreprise consultés prévoient l’abandon du système. Ils sont aussi 84 % à penser qu’il est difficile de modifier les applications de leur système mainframe et 71 % affirment que le manque de flexibilité de leur plateforme mainframe limite la capacité d'innovation du service informatique.
Les leaders interrogés représentent plusieurs pays, des États-Unis et du Canada, mais aussi des pays européens comme le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne. Ils sont particulièrement préoccupés par le fait que la technologie mainframe ne leur permet pas d’exploiter des approches modernes de gestion d’applications, notamment l’open source et le cloud. Un autre souci est relevé : la pénurie d’experts dans la technologie mainframe.
La confiance dans les systèmes mainframe a longtemps reposé sur les qualités de fiabilité et de disponibilité qui leur sont attribuées, notamment pour l’exécution de tâches critiques de l’entreprise. Cependant, ils reposent sur des langages de programmation comme COBOL, PL / I et Assembler, dont la popularité est en chute libre et risquent de plus être enseignés à terme. Dans le même temps, les systèmes Linux ont grandement évolué, gagnant en popularité dans les entreprises, en fiabilité et surtout en flexibilité d’usage. En terme de dépense, le choix de Linux et des technologies de traitement et de stockage dans le nuage permettent aussi aux entreprises d’être plus compétitives.
Les grands gagnants de cette mutation technologique sont donc Linux et le Cloud. L’étude annonce que 96 % des répondants privilégient l'open source pour leurs futures initiatives informatiques tandis que 71 % choisissent le cloud pour le déploiement de leurs nouveaux systèmes et applications.
Source : https://info.lzlabs.com