01/12/2014

La NSA offre Nifi en open source

La NSA a annoncé sa volonté de libérer le code source de plusieurs de ses outils. Elle commence par livrer Nifi, un outil de gestion du trafic, dont la mission est de prioriser des flux de données les uns par rapport aux autres.

L’outil Nifi – anciennement Niagara Files – permet d’automatiser la gestion des flux de données entre plusieurs réseaux de machines quel que soit le format des données et les protocoles utilisés. La NSA voit dans cet outil une utilité pour les entreprises permettant à celles-ci par exemple de contrôler et analyser rapidement des flux d’informations provenant de sites géographiquement dispersés, fournissant un étant compréhensible de la situation.

Première livraison d’une longue série ?

Livré à la fondation Apache, les sources de Nifi sont annoncées comme les premières d’une série d’outils développés par le programme de transfert de technologie de la NSA (NSA TTP).

L’organisation souligne dans son communiqué de presse la complexité croissante de la gestion de l’information pour le secteur public comme pour le secteur privé et la difficulté que représentent la prise en compte d’un cadre légal rigoureux ainsi que la croissance du volume de données qu’elle peut rencontrer. La NSA, qui utilise la technologie open source en son sein, compte ainsi apporter une innovation plus importante et des applications à large spectre sur le marché américain, afin que l’économie des Etats-Unis puisse bénéficier d’un avantage compétitif.

Une opération de communication ?

Peu d’informations sont disponibles sur les qualités de Nifi à ce jour et par conséquent les bénéfices que pourraient en tirer les utilisateurs. Quelques mois après l’affaire « Edward Snowden », lanceur d’alerte qui divulgua la teneur de plusieurs programmes de surveillance de masse de l’agence, on peut considérer cette annonce comme un joli coup de communication visant à redorer le blason de l’agence de renseignement.

Pourtant l’agence n’en est pas à son coup d’essai, le projet Accumulo pour Hadoop et le module de sécurité SELinux avaient déjà été initiés par la NSA pour ensuite être donnés en contribution à la communauté open source.

Source : https://www.nsa.gov

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