Alors que la branche exécutive du gouvernement des États-Unis travaille à l’élaboration d’une politique d’utilisation des logiciels ouverts, le pouvoir législatif rentre de plain-pied dans le 21ème siècle en permettant l’utilisation de logiciels libres à la chambre des représentants. Cette décision permettra aux logiciels développés grâce au contribuable américain d’être potentiellement mis à disposition du public.
Il y a quatre ans déjà, la chambre avait migré son site vers la solution open source Drupal. Cette nouvelle étape représente un pas beaucoup plus grand en avant dans l’utilisation de logiciels ouverts, réalisé par les deux ailes de la chambre et les partisans du gouvernement ouvert.
« Je suis heureux que la chambre des représentants ait finalement ouvert la porte aux logiciels open source. Depuis des décennies, les développeurs particuliers et les entreprises travaillent avec les logiciels open source pour réduire les coûts, gagner en productivité et modifier les codes pour répondre à des besoins spécifiques, il est temps que les contribuables en bénéficient aussi » déclare Blake Farenthold, représentant de l’état du Texas.
Les membres, comités et personnels de la chambre peuvent maintenant utiliser des ressources pour offrir des logiciels open source, participer aux discussions en ligne et contribuer à l’amélioration des logiciels sous licence ouverte.
Le logiciel open source présente de nombreuses opportunités passionnantes pour les membres du congrès pour représenter et interagir plus efficacement. En prenant appui sur les technologies les plus en pointe et collaborant avec la communauté open source, nous pouvons tout améliorer de l’accessibilité aux sites web du congrès à l’efficacité de nos activités. Je suis impatient de commencer l’intégration des technologies open source dans mes activités quotidiennes » a déclaré Jared Polis représentant du Coloroda.
Les politiques et standards en discussion traitent les questions des répertoires de git hub et d’une plateforme pour les propositions de loi pour améliorer la participation citoyenne.
Source : huffingtonpost.com