12/07/2016

Grenoble organise la migration des écoles vers Linux

Après une expérience pilote réussie l’année dernière, la ville de Grenoble va permettre à huit écoles supplémentaires de migrer leurs stacks logiciels vers des solutions gratuites et open source. La seizième ville de France utilise Linux pour les ordinateurs de bureau, les portables et les serveurs. L’objectif de la ville est de passer en open source toutes ses écoles d’ici 2018.

Une solution pour un parc hétérogène

Le passage aux logiciels libres et gratuits permettra à la ville de gérer une grande variété de matériel informatique. L’adjointe au Maire Laurence Comparat commente l’hétérogénéité du parc informatique : « nous en avons de toutes sortes : des appareils nouveaux, des anciens, des mobiles, des portables et même des machines assemblées à partir de pièces détachées ». Laurence Camparat a présenté ce projet le 24 juin dernier à la conférence Adullact à Montpellier.

Adullact est une association qui se donne pour  objectifs de soutenir et coordonner l'action des Administrations et Collectivités territoriales dans le but de promouvoir, développer et maintenir un patrimoine de logiciels libres utiles aux missions de service public.Elle propose une solution logicielle « Agape », permettant la gestion des répertoires de services OpenLDAP pour laquelle le projet de la ville de Grenoble est un cas de référence.

Debian préférée à Ubuntu

La mise en œuvre du projet a démontré que la distribution Debian Linux permet un déploiement industriel, considérée comme « très stable » par la représentante de la ville. L’expérience avait débuté avec l’utilisation d’une distribution Ubuntu pour les ordinateurs de bureau et les pc portables, Debian étant réservée pour les serveurs. Cependant, la distribution Debian a finalement été validée pour tous les appareils. L’accueil par les élèves et les équipes pédagogiques semble être favorable après un travail conséquent de conduite du changement et l’édition d’un livret à destination des enseignants pour leur permettre de prendre en main le système.

Ce déploiement ne s’est finalement pas effectué sans souci. Techniquement, la configuration des serveurs proxy a notamment posé des problèmes avec le système d’information de l’Éducation Nationale.

Source : joinup.ec.europa.eu

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